lundi 19 septembre 2016

FIN D'ETE ET PATRIMOINE.

L'été se termine et le Manteau d'Arlequin
 fait indiscutablement partie de notre
 Patrimoine Culturel ... 

C'est donc pour la fin de l'été et pour la "Journée du Patrimoine" que notre Présidente, Magali, a accueilli dans sa nouvelle demeure les membres du Conseil d'Administration du MAC,




avec l'aide de notre irremplaçable aubergiste, Florence.








La réunion ne fut pas seulement amicale et festive, elle fut d'abord l'occasion de découvrir et de commenter le bilan de l'aventure de l'été : 
       "Les Amazones de Palomita".
 
A l'issue de ce bilan, il fallut bien se rendre à l'évidence, malgré ou grâce à toutes les difficultés dans la réalisation du spectacle 2016 que j'ai déjà évoquées ici ou là dans ce "Blog" :
 
Le XXIXème Festival du Manteau d'Arlequin
 
                    a été une réussite ! 
 
... qu'il fallait saluer les verres à la main....
 
 










- 1777 spectateurs ont assisté au spectacle et plus de mille repas ont été servis à "l'Auberge".

- Malgré les baisses des subventions et grâce aux  coupes impitoyables dans les prévisions de dépenses, le budget a pu être tenu ! Un budget d'un peu plus de 30000€, (en nette  -voire très nette- diminution par rapport à des années précédentes.)

- Radio-village et Radio-bouchures ( ce que l'on appelle parfois ailleurs radio-couloirs...) ont rapporté la satisfaction des spectateurs et nous avons tous pu constater celle des participants au spectacle.

Alors :
BRAVO A TOUTES ET TOUS . 
 
 
J'ai déjà dit au fil de ce "Blog" tout le bien que je pensais des uns, des unes et des autres... 
J'ai aussi parlé des difficultés rencontrées, la réalisation d'un spectacle de cette taille n'est pas une balade de BisousNours...
Allez relire les articles précédents je n'ai rien à y changer.
Au théâtre on s'aime, on s'embrasse, on dit que tout a été formidable que tout le monde il était beau et gentil...on dit ça en public, mais après...
 
La dernière inquiétude, le dernier poids sur le cœur que comme tous je pouvais avoir était celui du portefeuille...Le pari de tenir le budget a été gagné nous pouvons donc parler d'avenir:
 
La preuve est faite que l'on peut continuer à animer Cluis-Dessous comme cela se fait depuis des années.
 
On pourra toujours discuter de la forme et du contenu du spectacle à proposer...argumenter pour savoir s'il faut avoir plus ou moins recours à des professionnels pour pallier au manque de bénévolat... mélanger et confondre bénévoles et rétribués ou défrayés... répartir, mieux répartir, et encore mieux répartir les charges de travail comme les danaïdes remplissaient inexorablement leur tonneau... revoir le plan de communication pour pallier aux "manques" de la presse locale... envisager tout et son contraire... on pourra discuter sans cesse (car rien n'est intéressant comme une discussion et j'entends bien toujours y tenir ma place avec tout l'emportement dont je suis capable...) tout cela pourra animer les longues soirées d'hiver dans notre Boichaut-sud...mais une chose est certaine :
 
le XXXème Festival de Théâtre
 du Manteau d'Arlequin
aura lieu en 2018.
 
 
Encore mieux: soudés par la réussite de leur été 2016 et sans que le rosé-pamplemousse ne les y oblige, les administrateurs du MAC ont décidé de proposer à tous les adhérents lors de l'assemblée générale de janvier 2017 (le 20  ??) plusieurs choses pour entretenir la convivialité et même l'amitié qui a parcouru les ruines de Cluis-dessous cet été: soirée retrouvailles... sorties théâtrales et touristiques, accueil de troupes et de spectacles et même montage de spectacle intermédiaire au
"GRAND SPECTACLE D'ETE 2018". 
 
Alors à bientôt.
 
La prochaine réunion du Conseil d'administration du MAC devrait avoir lieu le 4 novembre, allez faire un tour sur ce Blog vers cette date là...peut- être qu'il y aura encore du neuf.... 
 
    



BONUS:

Je l'ai déjà dit, l'aventure de "Palomita" m'a fait replonger dans les années "70"...

Les "70". Mes "70"...
A l'époque, l'automne, la rentrée c'était aussi le moment des "diaporamas". On revenait d'un tour du Maroc en "Simca 1000", de Grèce via la Yougoslavie en "R6" ou simplement d'un tour d'Europe en train-jeunes...Parfois de plus loin, l'Inde ou d'Afga... Alors on sortait le projecteur à fondu-enchainé, le magnéto à bande 4 pistes, les boites de diapositives et les copains devaient subir une heure de photos plus ou moins bonnes avec commentaires et musiques plus ou moins adaptés...
Pour faire revivre la tradition voici sans musique ni commentaire quelques photos de ma semaine dernière en Grèce (encore toujours la Grèce)...    









 









   

mercredi 10 août 2016

CONSERVATION ET CREATION

J'avais promis un article pour aujourd'hui...mais que dire...

Le site de Cluis-Dessous a été vidé rapidement, même si Magali dans une dernière tournée a retrouvé ici ou là des traces de notre passage...qui sait d'ailleurs si dans quelques siècles des archéologues ne seront pas ravis de trouver ici où là des objets qui leur apprendront qu'à la jonction des XXème et XXIème était célébré tous les deux ans à Cluis un culte à Arlequin.

Pour l'instant ce sont les archéologues d'aujourd'hui qui sont arrivés à Cluis-Dessous. 
                                                                         
Travaux préparatoires de recherches avant une campagne de consolidations ?  
                                                                                                        Au fil des années on a vu se réduire comme peau de chagrin l'espace que l'on pouvait faire vivre par les spectacles.                  Plus de chambre de Juliette et Roméo dans la partie haute du porche, la chapelle envahie par un dépôt de matériel, plus de dégagement autour de la "Maison du Seigneur" et surtout plus de possibilité d'y accéder. Ne reste que l'aire de jeu au pied de la muraille, aire sacrée pour les archéologues...on ne touche que du bout des pieds...
Et pourtant il faudra quand même continuer à créer dans la forteresse pour en faire vivre les pierres.


 



BONUS :
                Conservation  /  Création...


Le Parthénon    2006                       F.D.























Vaste question si l'on oppose les deux choses.
La conservation coûte cher et la création aussi, alors quand il n'y a pas d'argent...?
Que doit-on privilégier ?
Tout, aujourd'hui, de la cathédrale à l'usine, est "historique" doit-on tout conserver où les objets ont-ils le droit de vivre quitte à finir par avoir le droit de mourir ?
Doit-on maintenir en état ou reconstituer ?

Je vous laisse quelques jours pour réfléchir.

J'ai entendu parler d'une réunion du manteau d'Arlequin pour la mi- septembre. Ordre du jour : Bilan de la saison 2016

Je vous donne donc rendez-vous vers le 20 septembre...Soyez tranquille je n'oublierai pas la date.

Je vous laisse par contre toute possibilité de laisser vos commentaires. 










mercredi 3 août 2016

FIN DE L'HISTOIRE


Francis Dusserre vient de me prendre des mains le clavier pour vous écrire lui même sa vision du message des Amazones  de Palomita. Comme moi il a apprécié le travail théâtral (adaptation, conception, mise en scène) de Béatrice Barnes, il veut parler maintenant du "message" de Palomita.
J'en profite pour rappeler que ce BLOG peut être interactif, à vous d'y laisser vos commentaires.

Paul Charles.   

__________________________________________________

Le retour des hommes.

Maintenant il n’est plus nécessaire de ménager le suspense.

Maintenant on  peut révéler la fin de la pièce: les hommes reviennent au village.

Ils rentrent vaincus, épuisés, ayant perdu illusions et honneur.    Les enrôlés de force (les « malgré nous ») ont fini par fraterniser avec les guérilleros, fraterniser au sens propre c’est-à-dire devenir frères dans la défaite et la honte. (Syndrome de Stockholm, fraternité des armes ou de l’épreuve ?)

Le premier accueil des femmes est un élan, un temps de tendresse qui ne présage rien de l’avenir, ce ne sont que quelques gestes instinctifs.

Arrive Cléo, celle qui, par la voix et la stature, dirige le village.    C’est elle qui brise l’élan d’un rapprochement hommes-femmes. Les hommes ne rentrent pas dans « leur maison », « chez eux » ils sont regroupés dans un local communal, hommes du village et guérilleros confondus. Ils parlent entre eux ; devant la nouvelle situation  chacun retrouve son caractère :

Les hommes sont partagés et l’expriment.

 - Alfonso est prêt à assumer tout ce qu’il a fait, il accepte l’amnistie pour continuer sa «  vie d’homme », refuse tout changement, pour lui la guerre n’a rien changé ce ne fut qu’un intermède; illusion. Il préfère revivre ailleurs que de changer de vie dans son village. Il est le seul à refuser la Palomita des femmes alors il part, mais il part en criant « Traitres, Voleurs…" 
                  En berrichon comme en anglais,  « crier » ou « to cry » c’est pleurer, Alfonso part en pleurant et au fil des représentations en pleurant plus qu’il ne crie.  

- César, comme avant son départ, reste sur  l’idée d’une possibilité de partage entre femmes et hommes ; partage des responsabilités et du travail.

- Le Maire rentre encore plus fatigué qu’à son départ lui qui préférait déjà jouer aux dominos plutôt que d’assumer son rôle de magistrat n’a qu’une envie c’est de se reposer ; les femmes gouvernent eh bien tant mieux, ce sera ça de moins à faire, le village n’est pas plus mal tenu qu’avant quand il était sous la direction d’un incapable, pourquoi se fatiguer ? Si Rosalba veut bien lui laisser un petit coin où il puisse rejouer aux dominos avec Eusebio c’est tout ce qu’il demande. Le seul ordre qu’il est capable de donner, c’est de dormir.

- Eusebio a déjà connu une transplantation et la nécessité d’oublier une histoire dont il a été la victime, les victimes se taisent très souvent. Il est prêt à se transplanter à nouveau dans la nouvelle Palomita.

- Alberto est sans doute le seul qui tout en déclarant ne pas être convaincu par la nouvelle Palomita est prêt à y vivre parce que ce sera avec sa femme. Amour ? Reconnaissance de ce qu’elle a su faire en son absence ?

On peut imaginer que les femmes se sont regroupées aussi pendant la nuit, elles ont parlé ou ont écouté Cléo ?

A l’aube, ce sont elles qui apportent le verdict aux hommes à peine réveillés. L’aube est propice à ce genre de choses. Les femmes sont claires avec les hommes : inutile de parler voici les conditions de votre reddition.

Palomita a changé. Il n’est plus question de revenir à Palomita 1 , il n’est pas non plus question d’envisager une Palomita 3 construite avec les hommes. Le seul choix, c’est Palomita 2  ou la valise, un point c’est tout.

Les hommes choisissent de rester ou de partir en pleurant.

Arrive le miracle.                                                                                                                                                                               Au   village sans hommes, un enfant naît par la grâce  « du vent des papillons jaunes ». 
                                                                                                         

Palomita n’a plus besoin des hommes, même pour procréer.

                                                                                                             
Toutes les manœuvres naturelles ou archaïques pour perpétuer l’espèce (comme le recours au Père Raphaël) sont devenues inutiles.

 
Apollon - Athènes                    F.D
 
 
 


 Les hommes au banquet - Paestum .                     F.D





BONUS : Conclusion personnelle de Francis Dusserre

Cécilia a raison de ne pas croire au miracle.
Le vent des papillons: ce sont les manipulations génétiques et  les utérus artificiels;
C'est la fin d'une société sexuée, l'arrivée du troisième sexe, on va "être humain" mais des humains enfin sans sexe ou plutôt avec deux sexes, les deux à la fois, voués au seul exercice du plaisir déconnecté de la procréation...Mais ça c'est la thèse, l'espoir d'un certain James Canon auteur de "Dans la ville des veuves intrépides"...
Les Amazones de Palomita ne vont pas si loin, elles ne sont même pas de pures féministes. Leur féminisme n'est que le rejet de la société occidentale, leur opposition aux hommes n'est due qu'au rejet de ceux qui sont censés avoir construit cette société, comme si les femmes n'avaient pas participé à cette construction.

La Palomita idéale c'est le rêve de nos années "70", les communautés sur le Larzac, l'autosubsistance et les cultures vivrières pré-écologiques, l'uniformisation de "l'Ensemble" maoïste et l'espoir que, de ce que l'on appelait encore le tiers monde,  viendrait enfin le salut pour un monde occidental coupable et responsable de toutes les misères du monde.  


Et pour la sexualité. Autre question majeure des "70".
Sexualité collective, "peace and love", soviet des prostituées où le très maoïste "pas le temps pour le sexe" ?
Et l'amour ?
Le seul vrai amour exprimé est celui de Paolo et Julio.
La guerre des sexes autorise-t-elle des fraternisations?
Qu'en pense le commissaire politique Cléo ?
Que vont devenir Lucia et César ?

On repart avec toutes ces questions, mais c'est une bonne chose de les avoir posées.

Francis Dusserre
 
____________________________________________________
 
Prochain rendez-vous Mercredi 10 août....
 
Paul Charles


 

lundi 1 août 2016

LA DER des DER...

Pour le dernière fois les coulisses de Palomita se sont animées.


 

Pour la dernière fois, les femmes de Palomita se sont retrouvées seules.



Les aventures d'Astérix se terminent toujours par une tournée de sangliers, à Cluis c'est par une tournée de "bulles" quelques mots et beaucoup d'émotion.

Pas de grand discours comme Alberto aurait aimé en faire, mais des mots justes.

Magali qui remercie la Municipalité de Cluis de son indéfectibles soutien.
Monsieur le Maire qui remercie Magali de s'être lancée dans une "présidence" sans laquelle nous n'en serions pas là ce soir.





Magali qui salue le travail de Béatrice dans des conditions difficiles mais avec un résultat d'autant plus beau.

Béatrice qui souligne la collaboration plus que le simple assistanat de Pauline.

Magali et toute la troupe qui applaudissent Florence et son équipe de l'auberge.



Et voilà le démontage peut commencer....



 
                                E FINITA LA COMEDIA...
 
BONUS :
 
Restez au contact ...Le blog va survivre quelque temps à la fin de Palomita....Prochaine livraison jeudi 4 août...
 
 
 
 
 
 

CE SOIR ON QUITTE L'AMERIQUE


Dernier soir en Amérique...


YUCATAN                                                F.D.

ISLA MUJERES                                                    F.D.

MEXICO                                                              F.D.














Les espaces naturels et
les cités tentaculaires.



L'Amérique des rêves et des désastres de nos années "70"
 
Le Messie devait venir d'Amérique du sud.                                    Avec le visage du Che ?
 
 Guy Béart chantait en 1976 la venue de millions de Messies
 
Pour le combat et pour la fête
Nous voilà réjouis
d'abord d'Amérique latine,
-mais si,  mais si !
comme autrefois de Palestine
quand n'est venu qu'un seul Messie
 
Demain nous serons revenus en région Centre-Val de Loire et nous démonterons le village de Palomita.
 
 
BONUS:
 
En vrac quelques pensées.
 
Je ne sais plus qui l'a dit : "Les hommes sont partis découvrir l'Amérique parce qu'ils ne pouvaient pas comme les femmes faire des enfants"
 
D'un pionnier du communisme en Berry cette belle définition de la mise en commun des terres, des porcs et des poulets..:
"Le communissse, c'est quand ceux qu'ont, aront rein, et ceux qu'ont rein, aront".
 
Proposition parlementaire : Loi interdisant après sélection l'élimination par broyage des sujets mâles. Note: cette loi ne concerne pour l'instant que l'avenir des poussins mâles des espèces pondeuses.... 
 
 
 
 
 
 
 
 

dimanche 31 juillet 2016

TOUTES DERNIERES EDITIONS !

Nous y sommes, plus que deux représentations...
C'est le moment où il n'y a plus rien à changer, où l'on commence à rouler même si il y a les pannes de texte, dues à la fatigue accumulée qui sont rattrapées par l'expérience tout autant accumulée.
C'est bientôt la fin habituelle de l'aventure d'un spectacle avec pour la toute finale les blagues de la dernière qui ne sont drôles que si le public ne s'en aperçoit pas et restent des "privates jokes" entre partenaires.

Cette fois ce que je voudrais bien connaître, c'est le sentiment de Béatrice Barnes en ce moment.

Quand, comme elle depuis des mois on a été enceinte d'un spectacle, qu'on la vu naître et déjà vous échapper un peu quand il débute devant le public, que pense-t-on quand il s'arrête ?
Tous les concepteurs et réalisateurs, à Cluis et ailleurs, ont dû ressentir un sentiment particulier à ce moment.
Patrick Bléron ne me démentira pas. Pour le prendre en exemple particulier ce devait pour lui être la fin d'un travail construit dans son cerveau et qu'il  a vu prendre chair et vie. Sans sous estimer son implication personnelle, morale et philosophique, l'œuvre devait rester quand même, œuvre littéraire et théâtrale, l'œuvre d'un "honnête homme" impliqué, c'est déjà beaucoup, mais pas plus.

L'aventure de Palomita n'est-ce pas plus pour Béatrice?
Sans connaître sa vie, quelques bribes entendues sur ses séjours en Amérique latine, son implication politique aux époques dramatiques du Chili, d'Argentine et d'ailleurs...et d'ailleurs de partout sous les tropiques...suffisent à me laisser penser qu'il y a  pour elle dans Palomita beaucoup plus qu'une oeuvre de son cerveau: quelque chose venant de l'âme ou des tripes, c'est comme on veut. 

Alors que pense-t-elle  aujourd'hui, quand ce qu'elle a (peut- être) voulu exprimer d'une grande partie de sa vie et qui a vécu quelques soirs va s'arréter pour ne sans doute plus jamais réapparaître du moins sous la forme présentée à Cluis ?

Peut-être une page qui se tourne au moment d'un changement géographique de vie ?

Je sais, je suis un incurable curieux et bien des choses ne me regardent pas...mais on peut quand même s'interroger, non ?

De toute façon, chère Béatrice : bonne installation en Berry pour nous y conter un jour des aventures Berrichonnes, Latinos ou d'ailleurs.

 

BONUS :

Hier j'ai présenté une B.D. avec un monde où n'existe que le principe féminin.

Aujourd'hui ce sera un livre qui traite de manipulations entraînant la disparition des naissances de filles. Plus que des bébés mâles.

B.D. et livre sont de la fin du siècle dernier.
Au XXIème, on progresse, une autre idée germe : plus de sexe pour la reproduction, un seul sexe pour la société (le troisième) et pour perpétuer quand même l'espèce  le "vent des papillons" ou les manipulations génétiques (le grain de maïs -Dieu de l'Amérique- mais de maïs non transgénique, serait ainsi mieux protégé que l'homme qui pollue la terre ?)
    

samedi 30 juillet 2016

PRE-BILAN

Et voilà, ça y est !

Jeudi la tribune était presque pleine, hier vendredi elle était pleine, ce soir elle sera plus que pleine.

Comme d'habitude après un démarrage lent, c'est la folie sur la fin.
Le spectacle lui-même n'est pas en cause,  quand personne ne le connaissait et ne pouvait donc pas le juger, la fréquentation était plus faible et dès qu'il a commencé à être vu tout le monde est arrivé.

La conjoncture, les dates, pas la météo toujours belle ces derniers jours: non, tout simplement parce que le Berrichon a le temps, sa devise c'est "Faut vouére... " et il prend son temps pour voir.
Peut-être est-il " bien loin du temps des villes, du temps des gens pressés et du rendement à tout prix..."
Vivre en dehors du temps et sans sa contrainte ce peut-être un grand luxe, mais qui a son revers, celui d'être hors courant, isolé, en voie d'abandon. 

Tribune pleine hier vendredi, et tribune pas facile, beaucoup de connaisseurs  habitués à la critique.
Après les habituelles et amicales félicitations on attendait les points négatifs...
Ils furent longs à venir.
L'ensemble fut jugé bel et bon: le sujet, l'enchaînement des scènes, les beaux tableaux qui se succèdent sans nuire au développement, la disposition scénique originale et l'utilisation de l'ensemble du lieu, son éclairage, la force du texte, l'humour parfois, le message souvent...
Alors après tant de "plus" il fallait bien  un peu de "moins":
tout juste quelques manques de rythme sur deux ou trois scènes qui "s'installent un peu"...trois fois rien...souvent d'ailleurs dus aux contraintes de Cluis (matérielles ou humaines).

Bilan positif donc sur le plan artistique et  avant même l'analyse du questionnaire remis au public, bilan positif pour les spectateurs... Même si ce n'est pas secondaire car la survie du M.A.C et son activité en dépendent, pour le bilan financier nous verrons à la toute fin de la saison.









BONUS :

Une B.D. des années 90 qui raconte un monde où le principe masculin a disparu.

" Eve fécondée par le serpent enfanta Eva qui enfanta Evita qui enfanta Evitinella...et le principe féminin, qui est principe sublime, recouvrit la terre entière !!!"

Prêche de la Belle Papesse en 347 après G.V. (le Grand Vacarme)