samedi 30 juillet 2016

PRE-BILAN

Et voilà, ça y est !

Jeudi la tribune était presque pleine, hier vendredi elle était pleine, ce soir elle sera plus que pleine.

Comme d'habitude après un démarrage lent, c'est la folie sur la fin.
Le spectacle lui-même n'est pas en cause,  quand personne ne le connaissait et ne pouvait donc pas le juger, la fréquentation était plus faible et dès qu'il a commencé à être vu tout le monde est arrivé.

La conjoncture, les dates, pas la météo toujours belle ces derniers jours: non, tout simplement parce que le Berrichon a le temps, sa devise c'est "Faut vouére... " et il prend son temps pour voir.
Peut-être est-il " bien loin du temps des villes, du temps des gens pressés et du rendement à tout prix..."
Vivre en dehors du temps et sans sa contrainte ce peut-être un grand luxe, mais qui a son revers, celui d'être hors courant, isolé, en voie d'abandon. 

Tribune pleine hier vendredi, et tribune pas facile, beaucoup de connaisseurs  habitués à la critique.
Après les habituelles et amicales félicitations on attendait les points négatifs...
Ils furent longs à venir.
L'ensemble fut jugé bel et bon: le sujet, l'enchaînement des scènes, les beaux tableaux qui se succèdent sans nuire au développement, la disposition scénique originale et l'utilisation de l'ensemble du lieu, son éclairage, la force du texte, l'humour parfois, le message souvent...
Alors après tant de "plus" il fallait bien  un peu de "moins":
tout juste quelques manques de rythme sur deux ou trois scènes qui "s'installent un peu"...trois fois rien...souvent d'ailleurs dus aux contraintes de Cluis (matérielles ou humaines).

Bilan positif donc sur le plan artistique et  avant même l'analyse du questionnaire remis au public, bilan positif pour les spectateurs... Même si ce n'est pas secondaire car la survie du M.A.C et son activité en dépendent, pour le bilan financier nous verrons à la toute fin de la saison.









BONUS :

Une B.D. des années 90 qui raconte un monde où le principe masculin a disparu.

" Eve fécondée par le serpent enfanta Eva qui enfanta Evita qui enfanta Evitinella...et le principe féminin, qui est principe sublime, recouvrit la terre entière !!!"

Prêche de la Belle Papesse en 347 après G.V. (le Grand Vacarme)



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