J -22
Ce soir c'était répétition des grandes scènes des villageoises de Palomita, quand tout va basculer dans la vie et l'organisation du village.
Ce n'est pas facile de parler de répétitions sans déflorer le déroulement de la pièce.
Parler d'une répétition c'est évidement présenter quelque chose qui n'est pas fini, même tout juste commencé, c'est montrer ce qui va être écarté, c'est faire voir ce qu'il ne faudrait sûrement ne pas voir.
Alors il ne faudrait pas en parler ?
Alors on fait quoi ?
On étale deux ou trois photos qui elles aussi vont donner un aspect inachevé des choses ?
Bon. Juste une chose que je peux dire: La première lecture des scènes de ce soir s'étant faite assis en rond, dans un confort relatif mais un confort quand même, ceci a fait tout de suite sentir la pesanteur de la situation pour les femmes de Palomita qui évidemment influe sur le texte, il ne faut pas en rajouter mais miser sur le jeu pour de la pesanteur, aller vers un élan dynamique.
Dès que l'action fut placée sur l'aire de jeu on a ressenti cette montée du dynamisme non seulement pour les comédiennes mais aussi pour leurs personnages. Ce qui prouve que le théâtre est fait pour être joué...
Voilà une belle évidence mais il en est une autre, c'est la difficulté des scènes de foule, le placement, les déplacements -quand et où - ceux qui parlent et ceux qui écoutent, l'écoute, surtout l'écoute qui fait souvent plus pour la beauté du tableau et sa justesse que les envolées des "parlants", et qui surtout si elle n'est pas juste est totalement dévastatrice.
Les AMAZONES sont en scène pour créer le Nouveau Palomita, je ne dirai rien de ce nouveau village pour laisser le plaisir de la découverte aux futurs spectateurs, mais la sauce commence à prendre à Palomita comme à Cluis.
Gardons le sourire.
Et la concentration
PROCHAIN RENDEZ-VOUS "BLOG" MARDI 5.....
F.D.