jeudi 30 juin 2016

LES AMAZONES EN SCENE !

 
J -22
 
 
Ce soir c'était  répétition des grandes scènes des villageoises de Palomita, quand tout va basculer dans la vie et l'organisation du village.
 
 
 
 
 
Ce n'est pas facile de parler de répétitions sans déflorer le déroulement de la pièce.
Parler d'une répétition c'est  évidement présenter quelque chose qui n'est pas fini, même tout juste commencé, c'est montrer ce qui va être écarté, c'est faire voir ce qu'il ne faudrait sûrement ne pas voir.
Alors il ne faudrait pas en parler ?
Alors on fait quoi ?
On étale deux ou trois photos qui elles aussi vont donner un aspect inachevé des choses ?
Bon. Juste une chose que je peux dire: La première lecture des scènes de ce soir s'étant faite assis en rond, dans un confort relatif mais un confort quand même, ceci a fait tout de suite sentir la pesanteur de la situation pour les femmes de Palomita qui évidemment influe sur le texte, il ne faut pas en rajouter mais miser sur le jeu pour de la pesanteur, aller vers un élan dynamique.  
 
 
 
 Dès que l'action fut placée sur l'aire de jeu on a ressenti cette montée du dynamisme non seulement pour les comédiennes mais aussi pour leurs personnages. Ce qui prouve que le théâtre est fait pour être joué...
Voilà une belle évidence mais il en est une autre, c'est la difficulté des scènes de foule, le placement, les déplacements -quand et où - ceux qui parlent et ceux qui écoutent, l'écoute, surtout l'écoute qui fait souvent plus pour la beauté du tableau et sa justesse que les envolées des "parlants", et qui surtout si elle n'est pas juste est totalement dévastatrice.
 
 
 
 

 
Les AMAZONES sont en scène pour créer le Nouveau Palomita, je ne dirai rien de ce nouveau village pour laisser le plaisir de la découverte aux futurs spectateurs, mais la sauce commence à prendre à Palomita comme à Cluis.
 
Gardons le sourire.
 
 Et la concentration
 

 
PROCHAIN RENDEZ-VOUS "BLOG" MARDI 5..... 
 
 
 

BONUS :



                                                   1967                                              

En cette période de "Brexit" je voulais avoir une pensée pour Wendy, Judith et Christine qui doivent avoir fêté leur sixty four, comme dans la chanson de Mc Cartney, et être de ces vieux cons
qui ont voté "non" à l'Europe" quand les jeunes cons eux ont voté "oui" à  Bruxelles et sa Grosse Commission...
En 67 et la suite, je ne suis allé qu'à Londres quand
d'autres allaient à Katmandou ou San Francisco 
mais Sgt Pepper, les minijupes, Carnaby street, Soho, 
les Mods et les Rockers, les Austin Cooper,
R U 16, les festivals dans les parcs et toutes ces choses phsycadéliques et colorées...
m'ont plus libéré que Cohn Bendit, le Che et Mao réunis...
 
En "68" on a fait la fête parce qu'on s'ennuyait dans
la vieille France et que l'on avait connu les p'tits anglaises.
Ne me parlez pas de révolution. On ne révolutionne pas
quand on brûle quelques voitures, comme pour
un Jour de l'An normal à Strasbourg, et seulement pour remplacer
le grand Charles par Pompidou...
et surtout pas quand on traite, Jean Vilar à Avignon  
et Jean Louis Barrault à l'Odéon de vieux cons. 
 
"Puisque l'Assemblée Nationale est devenue
un théâtre bourgeois,
les théâtres bourgeois doivent devenir
des assemblées nationalesOdéon 68
 
Oui camarade mais qui écrira les textes...?
 

Hyde Park 1967  - Le PETIT LIVRE ROUGE 
 
 
 

                                                                                            F.D.

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