samedi 4 juin 2016

TLALOC & CHALCHIUTLICUE



J - 16 avant l'été
J - 47 avant 11 jours de beau temps sur PALOMITA



Chalchiutlicue - Déesse de l'eau -  Musée National de Mexico.     D.F.

"CELLE A LA JUPE DE JADE", la déesse de l'eau, s'est mise en colère pendant tout le mois de mai dans notre Région Centre Val de Loire. Record de pluie, inondations, terres détrempées, récoltes compromises, barbecues qui rouillent et festivités de plein air moroses...


TLALOC Dieu de la pluie - Mexico      D.F.

La pluie, la terreur des organisateurs de spectacles d'extérieur, s'est déchainée sur nous en ce triste printemps.                       Espérons qu'il ne reste plus d'eau dans les nuages pour se déverser sur les spectacles de cet été et en particulier, soyons un brin égoïstes, sur nos "AMAZONES DE PALOMITA".







HOMMAGE.

Rendons un hommage à quelques acteurs qui sauvent les représentations perturbées par la pluie.
Sont nominés :
- Les sacs poubelles qui coiffent les spectateurs valeureux qui veulent à tout prix connaître la fin du spectacle...
- Les rouleaux d'essuie-tout qui effacent sur les gradins les effets de la pluie...
- Les sèche-cheveux qui déshumidifient les prises électriques et évitent les court-circuits quand les projecteurs sont rebranchés après l'averse.
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Dinero, Dinero.


                     Quoi qu'il en soit ce ne sont pas les subventions qui se déversent avec abondance sur la production du M.A.C.

Si la Municipalité de Cluis est toujours largement présente, si le Conseil Départemental reste partenaire quoiqu'en repli, si la "Jeunesse et les sports" font,  nous disent-ils, un gros effort en participant encore un peu à l'action, la Région et la Culture disparaissent de la liste des partenaires... Certes il y a tant de dépenses à faire partout et si peu de fonds...et maintenant il va falloir ajouter la facture des inondations...
Mais il y a aussi tant et tant de spectacles dont beaucoup sont fort coûteux et tant de professionnels à faire vivre qu'il est peut-être envisagé de ne plus miser sur les spectacles faisant essentiellement appel à des "amateurs". Je ne crains pas de le dire: le théâtre amateur est le grand oublié de la French Culture. Et pourtant n'est-ce pas les acteurs amateurs qui sont aussi les spectateurs des professionnels. Les stades de foot seraient-ils aussi pleins sans les deux millions de footeux amateurs ? 
Simple amateur je vais laisser la parole à un professionnel, un grand :
"J'ai pour l'acteur amateur le plus grand respect et la plus grande admiration. Si la pratique du théâtre amateur était plus courante dans notre pays, une foule de problèmes (comme celui de certains intermittents par exemple) serait résolue. Car beaucoup plus de gens pratiqueraient notre métier sans se prétendre professionnels.
Mais curieusement, au pays de Molière, on méprise le théâtre amateur. ..."
La suite de l'article "AMATEUR" de Jérôme Savary dans son Dictionnaire amoureux du Spectacle est édifiant et je vous y renvoie.  (Editions PLON- 2004)  



BONUS :

Personne n'ayant découvert dans le précédent article que la marchande d'Oaxaca vendait des sauterelles grillées, excellentes pour l'apéro, je vais reposer une question plus facile...Réponse toujours à inscrire à la rubrique "saisissez vos commentaires".

                                                                                                                                                                    D.F.


Où et quand cette photo a-t-elle été prise ? 
- Sur les bords de l'Yax Hà (Agua Azul) en 2008
- Sur les bords de la Bouzanne en 2108 (après le choc climatique)
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Paris XVIème     -   1910 .  Collection personnelle.


Ile saint Louis : 1983                D.F.

1 commentaire:

  1. On a à peine le dos tourné que Paul Charles nous pond trois articles, le bougre. C'est fort bien joué. C'est vrai, la sauterelle grillée nous a échappés, mais pour ce qui est du concours de ce jour, je peux répondre sans la moindre hésitation (on dirait une des ces questions qu'on aime à poser sur TF1 et autres chaînes, du genre Qui a marqué le but victorieux contre la Roumanie : 1, Dimitri Payet, 2, Marcel Cerdan) : il s'agit bien de la Bouzanne en 2018, et je puis même situer l'endroit : indubitablement ce sont les sources de la Bouzanne, à Aigurande, pays merveilleux, bien connu du cardinal Barbarin, d'ailleurs la photo, coïncidence troublante, a été prise par son arrière-petit-fils Ahmed Barbarin. Par ailleurs l'homme sur la photo, qui défie les impétueux flots bouzannesques, n'est autre que le frère de celui-ci, Maurice (prénom revenu à la mode ces années-là). J'ignore ce qui est à gagner dans l'affaire, mais bon je ne suis pas pressé, je peux bien attendre la mi-juillet.

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