dimanche 10 juillet 2016

HEILIGE NACHT ! : NUIT ALLEMANDE AUX COULEURS DE L'AMERIQUE


Les petits-enfants de Paul Charles étant en vacances, celui-ci fut dans l'obligation de déserter la guérilla cluisienne pour les emmener en Vendée avec Dominique. Aussi, je continue la chronique.

 

Depuis 24 heures, la forteresse est de plus en plus habitée. Tous les acteurs sont là, au pied des murailles. La présidente et ses adjointes distribuent aux volontaires des «tournées pub», affiches et flyers. Les secteurs sont répartis entre les équipes. A leurs pieds, sont déposés, colle et pinceaux.

 

ERDF est passé dans la journée offrir l'électricité. Les amazones seront éclairées cette nuit. Tony avait placé des projos. Et puis Christophe avec l'aide de Colin a placé des 2 kilos, des 5 kilos, des 10 kilos sur des mats qui pèsent eux aussi. Se cachent dans les tranchées creusées dans la journée, les cables. Cette nuit, les gardiens garderont le cuivre, si précieux. D'ailleurs, il est sous tension : 380 volts!

 

Puis, nous avons joué toute la pièce à l'allemande. Un comble, se disent certains amateurs de foot qui ont vu le match de demi-finale... Ainsi, Béatrice aura une vue d'ensemble de la mise en place des scènes. Qu'est-ce donc ? Chacun dit son texte avec ses déplacements. C'est un filage technique. Une première plutôt réussie !

La difficulté réside dans les scènes durant lesquelles les femmes de tous âges se renvoient le texte. Il faut gérer les déplacements, dire son texte en se repérant seulement à la voix sans voir son partenaire. Apporter sa réplique sans en voir les finalités ; les femmes vont-elles en sortir victorieuses ? En tout cas, elles le sont, au moins dans la pièce.

 

Le clou de cette répétition est venue d'un  véhicule féminin : LA JEEP. Claude est au volant et pilote la bête avec puissance et dextérité. Il est comme un gamin, rigole Tony, qui lui-même, grimpe dans la Jeep avec délectation. La grande Jackie goguenarde fait partie de l'expédition. Elle a failli s’étouffer dans les fumées du pot d'échappement. Quand on vous dit, qu'acteur, est un métier à risque…

Savélitch

QUIZZ
 

Claude est-il au volant sur cette photo ?

 
Non, ce n'est pas Claude, au volant, car il n'a pas de casque américain dans la pièce. Celle-ci se passe sur le continent SUD-américain.

Voici un lien qui explique la raison pour laquelle les berrichons affectionnent tant les Jeeps.
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3 commentaires:

  1. Merci cher Savélitch de cet excellent rapport et pour nous avoir évoqué les fameuses "italiennes" où on
    déboule le texte et seulement le texte, paroles..paroles...paroles à la napolitaine, les plus rares allemandes où l'on dit le texte en place et en mouvement mais sans âme en attendant la rigueur et l'âme, à la française !

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    1. Francis Paul Charles omet de nous indiquer ce qu'est : répéter à l'américaine.
      Pour cela, il faut se référer à François, le facteur dans le film "Jour de fête" tourné à Sainte-Sévère par Jacques Tati.
      Le facteur, en concurrence avec les postes américaines utilise une diction comparable au parler amerlo.
      Ainsi, peut-on dire que répéter à l'américaine c'est utiliser un parler proche du parler berrichon, quand on a l'oreille musicale, évidemment.Il faut savoir que certains d'entre nous excellent dans ce genre.

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